Tuesday, June 27, 2017

Takeda présente les données provenant d'études de phase 1/2 portant sur l'administration d'NINLARO™ (ixazomib) chez les patients nouvellement diagnostiqués avec le myélome multiple dans le cadre d'un traitement d'entretien


CAMBRIDGE, Massachusetts, & OSAKA, Japon-Mardi 27 Juin 2017 [ ME NewsWire ]

– Des études précoces de doses hebdomadaires et bi-hebdomadaires d'ixazomib plus lénalidomide et dexaméthasone démontrent un taux de réponse approfondi après la période d'induction. On a relevé des réponses approfondies après un traitement d'entretien à base d'agent unique ixazomib –

– Les données devant être présentées lors de deux sessions orales dans le cadre de la réunion annuelle 2017 de la European Hematology Association (EHA) –

(BUSINESS WIRE)--Takeda Pharmaceutical Company Limited (TSE: 4502) a annoncé aujourd'hui que les données provenant de deux essais cliniques de phase 1/2 évaluant NINLARO™ (ixazomib) chez des patients nouvellement diagnostiqués avec le myélome multiple seront présentés lors de sessions orales dans le cadre de la réunion annuelle 2017 de la European Hematology Association (EHA) qui se tiendra samedi 24 juin de 11:45 à 12:00 Heure d'été d'Europe centrale, et dimanche 25 juin de 8:15 à 8:30 Heure d'été d'Europe centrale. Les deux études ont évalué NINLARO plus lénalidomide et dexaméthasone chez les patients nouvellement diagnostiqués avec le myélome multiple n'ayant pas subi de greffe de cellules souches, suivis d'un traitement d'entretien à base de l'agent unique ixazomib. NINLARO n'est pas actuellement approuvé pour le traitement du myélome multiple nouvellement diagnostiqué ni dans le cadre d'un traitement d'entretien.

"En dépit des progrès récents, le myélome multiple demeure un cancer hématologique rare, destructeur et incurable. Les données présentées dans le cadre de la réunion annuelle de la European Hematology Association (EHA) démontrent l'engagement continu de Takeda en faveur de l'exploration de nouvelles manières de fournir un traitement efficace et durable aux patients atteints de myélome multiple, à la fois au moment du diagnostic et en cas d'utilisation prolongée," a déclaré Jesus Gomez Navarro, M.D., Vice Président, Chef de la Recherche et du développement clinique en oncologie chez Takeda. Ces données de cette étude de Phase 1/2 démontre l'utilisation potentielle d'ixazomib combiné au lénalidomide-dexaméthasone dans le traitement du myélome multiple nouvellement diagnostiqué et dans le cadre d'une thérapie d'entretien à agent unique, qui a aboutit à l'obtention de réponses plus approfondies par les patients en cas d'utilisation continue du traitement. L'efficacité et le profil de sécurité d'ixazomib, associés à son administration entièrement orale, peuvent potentiellement réduire certaines charges logistiques et aider les patients à mener un traitement contre le myélome multiple," a-t-il ajouté.

Des réponses profondes et durables ont été obtenues avec une dose hebdomadaire d'Ixazomib, plus Lénalidomide et Dexaméthasone chez des patients récemment diagnostiqués avec le myélome multiple: suivi à long terme des patients n'ayant pas subi de greffe de cellules souches (GCS) (Extrait S408, présentation orale à 11:45 Heure d'été d'Europe centrale le 24 juin 2017 au Salon IFEMA Madrid, Hall A)

Dans cette étude de Phase 1/2, les patients nouvellement diagnostiqués avec le myélome multiple ont reçu une dose orale hebdomadaire d'ixazomib (1,68 - 3,95 mg/m2 en Phase 1 et 4,0 mg en Phase 2) plus lénalidomide et dexaméthasone, et ce, pendant jusqu'à douze cycles induction de 28 jours. 42 des 65 patients recrutés ont poursuivi par un traitement d'étude sans abandonner le traitement précocement en raison d'une greffe de cellules souches. Après le traitement initial, 25 patients ont commencé à recevoir un traitement hebdomadaire à base d'agent unique ixazomib, selon la dernière dose tolérée, administrée lors de l'induction jusqu'à la progression de la maladie ou l'apparition d'effets toxiques inacceptables.

Les résultats clés, qui ont été présentés par le Dr. Shaji Kumar de la Clinique Mayo de Rochester, dans le Minnesota, incluent:

    Les patients n'ayant pas subi de greffe de cellules souches et qui ont été traités avec ixazomib plus lénalidomide et dexaméthasone pendant l'induction ont obtenu des taux de réponse élevés, ce qui démontre l'activité de ce schéma thérapeutique
        Lors d'un suivi moyen à 55,2 mois, le taux de réponse global était de 80%; le taux de réponse complète ou partielle très bon était de 63% et le taux de réponse complète était de 32%
        6 des 7 patients (86%) ayant obtenu une réponse complète durable ou une réponse complète ont été évalués pour un reste minimal de la maladie, avec un résultat négatif.
        La survie moyenne sans progression de la maladie était de 29,4 mois
        La survie générale moyenne n'a pas été obtenue lors d'un suivi moyen de 55,2 mois; l'estimation de la survie générale, au bout de quatre ans, était de 82%
        Un total de 86% patients a signalé ≥ 3 événements indésirables et 52% des patients ont relevé des événements indésirables graves. Les événements indésirables de grade ≥ 3 les plus courants étaient la neutropénie, la thrombocytopénie, la diarrhée, les dorsalgies, les vomissements, les éruptions cutanées, les éruptions cutanées et les exanthèmes, la neuropathie périphérique et la nausée. Sur les deux patients décédés lors de cette étude, l'un a été considéré comme étant lié au traitement, en raison d'un virus respiratoire syncytial.
    Après avoir achevé 12 cycles de thérapie d'induction à base de lénalidomide et dexaméthasone, 25 patients ont commencé à recevoir un traitement d'entretien à base d'agent unique ixazomib
        Une réponse davantage approfondie a été relevée chez un certain nombre de patients ayant reçu un traitement d'entretien à base d'agent unique ixazomib; 32% des patients ont amélioré leur taux de réponse lors de ce traitement d'entretien
        La survenance des événements indésirables les plus courants de grade ≥ 3 et des effets indésirables des médicaments, qui incluait la neutropénie, la thrombocytopénie, les dorsalgies et les éruptions cutanées, les éruptions cutanées et les exanthèmes, s'est limitée pratiquement exclusivement à la période d'induction
            Une toxicité moindre a été observée lors du traitement d'entretien, en comparaison avec la période d'induction

"Sur la base d'un ensemble croissant de preuves selon lesquelles une thérapie de longue durée est capable d'améliorer les résultats cliniques, nous avons axé cet essai de Phase 1/2 sur le traitement continu des patients récemment diagnostiqués avec le myélome multiple ," a affirmé le chercheur principal Shaji Kumar, M.D., de la Clinique Mayo de Rochester, dans le Minnesota. "Cet essai a évalué des patients suivant un traitement hebdomadaire à base d'ixazomib plus lénalidomide et dexaméthasone en traitement d'induction, suivi d'un traitement d'entretien basé sur l'agent unique ixazomib. Les données ont montré que les patients obtenaient des réponses approfondies pendant la seconde thérapie, ainsi qu'un taux de survie moyenne sans progression de la maladie excédant deux ans. Nous demeurons déterminés à collecter des données additionnelles sur ixazomib dans un cadre expérimental de traitement d'entretien."

Une dose bi-hebdomadaire d'Ixazomib Plus Lénalidomide-Dexaméthasone chez les patients nouvellement diagnostiqués avec le myélome multiple: données d'un suivi à long terme des patients n'ayant pas subi de greffe de cellules souches (Extrait S780, présentation orale à 8:15 Heure d'été d'Europe centrale le 25 juin 2017 au Salon IFEMA Madrid, Hall D)

Cette étude de Phase 1/2 a évalué une dose bio-hebdomadaire orale d'ixazomib (3,0 ou 3,7 mg) plus lénalidomide et dexaméthasone pendant jusqu'à seize cycles de 21 jours, suivie d'un traitement d'entretien à base de l'agent unique bi-hebdomadaire ixazomib (selon la dernière dose tolérée). 41 des 64 patients recrutés ont poursuivi avec un traitement d'étude, sans abandonner précocement en raison d'une greffe de cellules souches.

Les résultats clés, qui seront présentés par Deborah Berg, Directrice scientifique sénior de la Recherche clinique en oncologie chez Takeda, pour le compte du Dr. Paul Richardson, du Dana-Farber Cancer Institute de Boston, dans le Massachusetts, incluent:

    Chez les patients n'ayant pas subi de greffe de cellules souches, le traitement initial à base d'une dose bi-hebdomadaire d'ixazomib plus lénalidomide et dexaméthasone était associé à des réponses approfondies
        Au cours d'un suivi moyen de 47 mois, le taux de réponse global était de 92%, le taux de réponse complète ou partielle très bon était de 69% et le taux de réponse complet était de 31%
        8 des 9 patients (89%) ayant obtenu une réponse complète durable ou une réponse complète ont été évalués pour un reste minimal de la maladie, avec un résultat négatif
        Le taux de survie moyen des patients sans progression de la maladie était de 24,9 mois et le taux de survie général n'a pas pu être déterminé; l'estimation de la survie générale, au bout de trois ans, était de 86%
        Un total de 85% des patients a relevé ≥ 3 événements indésirables et 54% des patients a signalé des événements indésirables graves. L'événement indésirable de ≥3 le plus courant incluait les éruptions cutanées, les éruptions cutanées et les exanthèmes, l'hyperglycémie, la neuropathie périphérique, l'oedème périphérique, la thrombocytopénie et la neutropénie. On a enregistré un décès en cours d'étude, lié au traitement, en raison d'un arrêt cardio-respiratoire.
    Après avoir achevé la thérapie par induction, 18 patients ont poursuivi avec un traitement d'entretien à base d'une dose bi-hebdomadaire de l'agent unique ixazomib
        Les patients bénéficiant d'un traitement d'entretien ont reçu en moyenne 31,5 cycles de traitement
        22% des patients ont amélioré leur taux de réponse lors du traitement d'entretien
        44% des patients ayant bénéficié d'un traitement d'entretien ont observé un début d'événements indésirables et d'effets indésirables d'un médicament de grade ≥ 3 au cours du cycle 17 ou supérieur. Les événements indésirables et effets indésirables d'un médicament de grade ≥ 3 les plus courants étaient l'hyperglycémie, les éruptions cutanées, les éruptions cutanées et les exanthèmes, la diarrhée, les vomissements, la neuropathie périphérique, la nausée et la neutropénie.

"L'ajout d'ixazomib – un inhibiteur oral du protéasome, premier de sa catégorie - au double traitement a montré qu'il permettait d'améliorer substantiellement l'efficacité du traitement chez les patients nouvellement diagnostiqués avec le myélome multiple," a affirmé Paul Richardson, M.D., du Dana-Farber Cancer Institute, chercheur principal. "Dans cet essai clinique de Phase 1/2 réalisé sur des patients nouvellement diagnostiqués avec le myélome multiple, un traitement à base d'ixazomib plus lénalidomide et dexaméthasone a abouti non seulement en une qualité de réponses supérieure, avec un calendrier posologique bi-hebdomadaire, mais également en un taux de réponses approfondi sur la durée, chez les patients n'ayant pas subi de greffe de cellules souches, ce qui est encourageant. En outre, un bénéfice clinique durable impressionnant a été constaté: les patients ont poursuivi avec un traitement d'entretien à base de l'agent unique ixazomib après un traitement par induction/ rémission réussi, grâce à cette approche uniquement orale," a-t-il ajouté.

À propos du myélome multiple

Le myélome multiple est un cancer des cellules plasmatiques de la moelle osseuse. Dans le myélome multiple, un groupe de cellules plasmatiques monoclonales, ou cellules myélomateuses, deviennent cancéreuses et se multiplient. Ces cellules plasmatiques malignes ont le potentiel d'affecter de nombreux os du corps, pouvant conduire à des fractures par tassement, des lésions osseuses lytiques et des douleurs connexes. Le myélome multiple peut entraîner un certain nombre de graves problèmes de santé touchant les os, le système immunitaire, les reins et les globules rouges, aboutissant notamment aux symptômes les plus courants de douleurs osseuses et de fatigue, signe d'anémie. Il s'agit d'une forme de cancer relativement rare, responsable chaque année d'environ 114.000 nouveaux cas à travers le monde.

À propos des capsules de NINLAROTM (ixazomib)

NINLAROTM (ixazomib) est un inhibiteur oral du protéasome également étudié dans le continuum des milieux de traitement du myélome multiple ainsi que de l'amyloïdose systémique à chaînes légères. Il est le premier inhibiteur oral du protéasome à avoir fait l'objet d'essais cliniques de Phase 3 et à être approuvé. NINLARO a été approuvé par la U.S. Food and Drug Administration (FDA) en november 2015, à la suite d'une revue prioritaire, et par la Commission européenne en novembre 2016. Aux Etats-Unis et en Europe, NINLARO est indiqué en combinaison avec le lénalidomide et dexaméthasone pour le traitement des patients atteints de myélome multiple qui ont reçu au moins un traitement antérieur.

L’ixazomib a reçu la désignation de médicament orphelin aux États-Unis et en Europe pour le myélome multiple en 2011, et pour l’amylose AL en 2012. L’ixazomib a reçu la désignation de traitement révolutionnaire de la FDA pour l’amylose (AL) à chaînes légères systémique récurrente ou réfractaire en 2014.

TOURMALINE, le programme complet de développement clinique de l’ixazomib, renforce l’engagement continu de Takeda à mettre au point des thérapies innovantes pour les personnes souffrant d’un myélome multiple à travers le monde et les professionnels de la santé qui les traitent. TOURMALINE inclut au total cinq essais pivots en cours – quatre, qui ensemble étudient chaque population majeure de patients atteints de myélome multiple, et un concernant l’amylose à chaînes légères :

    TOURMALINE-MM1, qui étudie l'administration d'ixazomib en comparaison avec un placébo, combiné au lénalidomide et dexaméthasone dans le traitement du myélome multiple en rechute et/ou réfractaire
    TOURMALINE-MM2, qui étudie l'administration d'ixazomib en comparaison avec un placébo, combiné au lénalidomide et dexaméthasone chez les patients récemment diagnostiqués avec le myélome multiple
    TOURMALINE-MM3, qui étudie l'administration d'ixazomib en comparaison avec un placébo dans le cadre d'un traitement d'entretien chez les patients récemment diagnostiqués avec le myélome multiple, après une thérapie par induction et une autogreffe de cellules souches
    TOURMALINE-MM4, qui étudie l'administration d'ixazomib en comparaison avec un placébo dans le cadre d'un traitement d'entretien chez les patients récemment diagnostiqués avec le myélome multiple n'ayant pas subi d'autogreffe de cellules souches; de nouveaux patients sont actuellement recrutés dans le cadre de cette étude
    TOURMALINE-AL1, qui étudie l'administration d'ixazomib plus dexaméthasone, en comparaison avec le choix du médecin parmi divers schémas thérapeutiques, chez des patients atteints d'amyloïdose AL en rechute ou réfractaire; de nouveaux patients sont actuellement recrutés dans le cadre de cette étude
    TOURMALINE-MM5, qui étudie l'administration d'ixazomib plus dexaméthasone, en comparaison avec pomalidomide plus dexaméthasone chez des patients atteints de myélome multiple en rechute et/ou réfractaire devenus résistants au lénalidomide
    TOURMALINE-MM6, qui étudie l'administration d'ixazomib en comparaison avec un placébo, combiné au lénalidomide plus dexaméthasone chez des patients atteints de myélome multiple, en transition après un traitement d'induction triple basé sur le bortezomib

Outre le programme TOURMALINE, ixazomib est en cours d'évaluation dans de nombreuses combinaisons thérapeutiques destinées à diverses populations de patients dans le cadre d'études initiées par les investigateurs, dans le monde entier.

NINLAROTM (ixazomib): informations globales importantes en matière de sécurité

MISE EN GARDE ET PRECAUTIONS SPECIALES

Une thrombocytopénie a été signalée avec NINLARO (28% contre 14%, dans les traitements à base de NINLARO et placébo, respectivement), le nadir des plaquettes se produisant généralement entre les jours 14 et 21 de chaque cycle de 28 jours, et le retour à la valeur de départ en début du cycle suivant. Ceci n'a pas abouti à une augmentation des événements hémorragiques ni des transfusions de plaquettes. Surveiller la numération plaquettaire au moins une fois par mois au cours du traitement à base de NINLARO et envisager une surveillance plus fréquente au cours des trois premiers cycles. Gérer avec des modifications de dose et des transfusions de plaquettes, conformément aux directives médicales standard.

Des toxicités gastro-intestinales ont été relevées dans les traitements par NINLARO et placébo respectivement, tels la diarrhée (42% contre 36%), la constipation (34% contre 25%), la nausée (26% contre 21%) et les vomissements (22% contre 11%). Elles ont nécessité occasionnellement l'utilisation de médicaments antiémétiques et antidiarrhéiques, ainsi que de soins de soutien.

Une neuropathie périphériquea été observée avec NINLARO (28% contre 21% dans les traitements à base de NINLARO et placébo, respectivement). La réaction la plus couramment rapportée était la neuropathie sensorielle périphérique (19% et 14% dans les traitements à base de NINLARO et placébo, respectivement). La neuropathie moteur périphérique n'a été signalée dans aucun des schémas thérapeutiques (< 1%). Surveiller les patients et rechercher les symptômes de neuropathie périphérique, et ajuster la dose si nécessaire.

Un oedème périphériquea été signalé avec NINLARO (25% contre 18% dans les traitements à base de NINLARO et placébo, respectivement). Evaluer les patients et rechercher les causes sous-jacentes, puis fournir des soins de soutien si nécessaire. Ajuster la dose de dexaméthasone selon sa posologie, ou la dose de NINLARO en cas de symptômes graves.

Des réactions cutanées se sont produites chez 19% des patients recevant un traitement à base de NINLARO, en comparaison avec 11% des patients recevant un placébo. Le type d'éruption cutanée le plus courant signalé dans les deux schémas thérapeutiques était l'éruption maculopapulaire et l'éruption papuleuse. Gérer les éruptions cutanées à l'aide de soins de soutien, par une modification de dose ou l'arrêt du traitement.

Une hépatotoxicité Une lésion hépatique, une lésion hépatocellulaire, une sténose hépatique et une hépatite cholestatique, induites par le médicament, ont été très rarement signalées lors d'un traitement par NINLARO. Surveiller régulièrement les enzymes hépatiques et ajuster la dose en cas de symptômes de Grade 3 ou 4.

Grossesse NINLARO peut nuire au développement du foetus. Conseiller aux patients hommes et femmes présentant un potentiel reproductif d'utiliser des mesures contraceptives au cours du traitement et pendant une période additionnelle de 90 jours après la dernière dose de NINLARO. Les femmes en âge de procréer doivent éviter de tomber enceintes au cours du traitement par NINLARO en raison des dangers que son utilisation pourrait présenter pour le fœtus. Les femmes utilisant des contraceptifs hormonaux doivent utiliser une méthode de contraception supplémentaire.

Allaitement On ignore si NINLARO ou ses métabolites est excrété dans le lait maternel. Il peut exister un risque d'événements indésirables pour les nourrissons. L'allaitement doit par conséquent être interrompu.

POPULATIONS PARTICULIERES

Insuffisance hépatique: Réduire la dose de départ de NINLARO à 3 mg chez les patients atteints d'insuffisance hépatique modérée à grave.

Insuffisance rénale: Réduire la dose de départ de NINLARO jusqu'à 3 mg chez les patients atteints d'insuffisance rénale grave ou d'insuffisance rénale au stade ultime (IRSU) nécessitant une dialyse. NINLARO n'est pas dialysable et ne peut par conséquent être administré sans prendre en considération le calendrier de dialyse.

INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES

L'administration concomitante de puissants inducteurs de la CYP3A simultanément avec NINLARO n'est pas recommandée.

REACTIONS INDESIRABLES

Les effets indésirables les plus fréquemment signalés (≥ 20%) au cours d'un traitement par NINLARO, et supérieurs à ceux rapportés dans le cas d'un placébo, étaient la diarrhée (42% contre 36%), la constipation (34% contre 25%), la thrombocytopénie (28% contre 14%), la neuropathie périphérique (28% contre 21%), la nausée (26% contre 21%), l'oedème périphérique (25% contre 18%), les vomissements (22% contre 11%) et les dorsalgies (21% contre 16%). Les événements indésirables graves signalés chez ≥ 2% des patients incluaient la thrombocytopénie (2%) et la diarrhée (2%). Pour chaque réaction indésirable, un ou plus des trois médicaments a été interrompu chez ≤ 1% des patients recevant NINLARO.

Pour le résumé des caractéristiques produit dans l'Union européenne: http://www.ema.europa.eu/docs/en_GB/document_library/EPAR_-_Product_Information/human/003844/WC500217620.pdf
Pour les informations relatives à la prescription aux Etats-Unis:  https://www.ninlarohcp.com/pdf/prescribing-information.pdf
Pour la monographie du produit au Canada:  http://www.takedacanada.com/ninlaropm

À propos de Takeda

Takeda Pharmaceutical Company Limited est une société pharmaceutique mondiale axée sur la R&D dont la mission est d’améliorer la santé et l’avenir des patients en traduisant la science en médicaments transformateurs. Takeda concentre ses efforts de recherche et de développement sur l’oncologie, la gastroentérologie et les domaines thérapeutiques du système nerveux central et les vaccins. Takeda réalise une R&D à la fois en interne et avec des partenaires pour se maintenir à l’avant-garde de l’innovation. Ses nouveaux produits innovants, notamment en oncologie et en gastroentérologie, ainsi que sa présence sur des marchés émergents, stimulent la croissance de Takeda. Plus de 30 000 employés de Takeda sont engagés à améliorer la qualité de vie des patients en collaborant avec ses partenaires du secteur des soins de santé dans plus de 70 pays. Pour de plus amples informations, veuillez visiter http://www.takeda.com/news.

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