Sunday, June 9, 2013

Présentation des analyses de l'essai MPACT évaluant la polythérapie à base d'ABRAXANE® pour le traitement du cancer du pancréas avancé lors de l'ASCO 2013

Les données suggèrent que le traitement à l'ABRAXANE en combinaison avec la gemcitabine réduit les niveaux de CA19-9 et augmente la fréquence des réponses de tomographie par émission de positrons ; il s'avère que les deux outils constituent des facteurs de pronostique potentiels de la survie globale

BOUDRY en Suisse - Dimanche 9 Juin 2013 [ME NewsWire]

(BUSINESS WIRE)--Celgene International Sàrl, une filiale de Celgene Corporation (NASDAQ : CELG), a annoncé plusieurs analyses d'un essai clinique de phase III sur l'ABRAXANE® (particules de paclitaxel liées aux protéines pour suspension injectable) (liées à l'albumine) en combinaison avec la gemcitabine chez des patients naïfs souffrant du cancer du pancréas avancé. Les données ont été présentées lors de la réunion annuelle 2013 de l'American Society of Clinical Oncology (ASCO) à Chicago.

Les résultats généraux de l'essai MPACT (Metastatic Pancreatic Adenocarcinoma Clinical Trial - Étude clinique sur l'adénocarcinome du pancréas métastatique) ont démontré que les patients traités à l'ABRAXANE en combinaison avec la gemcitabine présentaient une amélioration statistiquement importante de la survie globale par rapport à ceux qui avaient été traités à la gemcitabine seule (moyenne de 8,5 mois contre 6,7 mois ; HR 0,72, p<0,0001). Ces données ont initialement fait l'objet d'une présentation orale lors du colloque sur les cancers gastro-intestinaux de l'ASCO à San Francisco le 25 janvier 2013.

Lors d'une présentation orale le 3 juin, le Dr Daniel D. Von Hoff, M.D., F.A.C.P., investigateur principal en chef de l'étude MPACT, Directeur scientifique pour les essais cliniques du centre Virginia G. Piper Cancer Center de Scottsdale Healthcare et médecin en chef pour le Translational Genomics Research Institute (TGen), a présenté ces résultats de survie globale, ainsi que les données issues de critères supplémentaires de recherche d'évaluation de l'efficacité.

Le taux de réponse métabolique, mesuré par le pourcentage de patients qui ont présenté une réduction des signes de leur tumeur sur tomographie par émission de positrons (TPE), a été évalué indépendamment chez les 257 premiers patients inscrits dans des centres capables d'effectuer des examens de TPE. Par ailleurs, la réponse tumorale a également été évaluée en mesurant la réduction des niveaux d'un marqueur tumoral clé appelé antigène carbohydrate CA19-9.

Pour les 257 patients du groupe examiné par TPE, 63 % de ceux qui avaient été traités sous ABRAXANE en combinaison avec la gemcitabine ont présenté une réponse métabolique par rapport à 38 % de ceux qui avaient été traités sous gemcitabine seule (p=0,000051). La survie globale moyenne dans le groupe examiné par TPE était supérieure pour l'ABRAXANE en combinaison avec la gemcitabine par rapport à la gemcitabine seule (moyenne de 10,5 mois contre 8,3 mois, HR 0,71, p<0,0096).

Les résultats du CA19-9 ont été présentés plus en détail par le Dr Gabriela Chiorean, M.D., Professeure agrégée en Médecine à l'Université de la faculté de médecine de Washington lors d'une présentation d'affiche le 2 juin (extrait 4058). Sur les 861 patients participant à l'étude MPACT, 750 présentaient un échantillon de CA19-9 évaluable à la ligne de base et au moins un échantillon de suivi.

Plus de patients traités sous ABRAXANE en combinaison avec la gemcitabine ont présenté une réduction d'au moins 20 % du CA19-9 (61 %) par rapport à ceux qui avaient été traités sous gemcitabine seule (44 %) (p<0,0001). Dans le cadre d'une analyse majeure de la survie des patients ayant présenté une réduction de 20 % du CA19-9 au bout de 8 semaines de traitement, les patients traités sous ABRAXANE/gemcitabine avec une réponse de CA19-9 présentaient une survie considérablement améliorée par rapport aux patients traités sous gemcitabine seule (respectivement 13,2 mois contre 9,4 mois) (p<0,0001).

« Tandis que nous évaluons de nouveaux traitements potentiels pour les patients atteints du cancer du pancréas avancé, nous avons également la possibilité d'enrichir nos connaissances sur la biologie à l'origine de cette maladie fatale et de développer une plus grande compréhension des défis impliqués dans son traitement », a déclaré le Dr Chiorean. « Ces nouveaux résultats approfondissent notre compréhension des facteurs importants à utiliser par les investigateurs dans la conception d'essais cliniques futurs concernant le traitement du cancer du pancréas et nous permettent de mieux comprendre les prédicteurs potentiels des résultats de traitement ».

Une analyse de l'influence potentielle des facteurs de pronostique sur la prévision de la survie a également été présentée plus en détails sur une affiche le 2 juin (extrait 4059) par le Dr Malcolm Moore, M.D., Chef en oncologie médicale et hématologie à l'hôpital Princess Margaret. Dans cette analyse, qui incluait la totalité des 861 patients participant à l'essai MPACT, les prédicteurs de base clés sur l'amélioration de la survie globale suivants ont été identifiés : meilleur statut de performance selon l'indice de l'échelle de Karnofsky, moins de 65 ans d'âge, absence de métastases hépatiques, réduction des sites métastatiques et recrutement sur des sites d'essais en Amérique du Nord par rapport à l'Europe de l'Est (Russie et Ukraine).

Après avoir corrigé ces facteurs, le traitement à l'ABRAXANE en combinaison avec la gemcitabine était un prédicteur indépendant significatif d'amélioration de la survie globale (HR 0,72 : p < 0,0001) et de la survie sans progression (HR 0,66 ; p < 0,0001) par rapport au traitement à la gemcitabine seule, selon l'analyse.

Les événements indésirables de grade 3 ou 4 les plus courants lors de l'essai MPACT sur l'ABRAXANE en combinaison avec la gemcitabine par rapport à la gemcitabine seule étaient : neutropénie (respectivement 38 % contre 27 %), fatigue (17 % contre 7 %) et neuropathie périphérique (17 % contre 1 %). Dans le groupe sous ABRAXANE en combinaison avec la gemcitabine, le délai moyen d'amélioration jusqu'au grade 1 ou sans neuropathie était de 29 jours. Il n'y avait aucune différence en termes de toxicité grave potentiellement fatale (4 % pour chaque groupe).

Ces résultats proviennent d'une étude clinique de recherche de phase III. Actuellement, l'ABRAXANE n'est pas approuvé pour le traitement du cancer du pancréas avancé. La Food and Drug Administration (FDA) aux États-Unis a attribué un statut de revue prioritaire à la demande supplémentaire d'autorisation de mise sur le marché pour l'utilisation de l'ABRAXANE en combinaison avec la gemcitabine pour le traitement de première intention de patients atteints du cancer du pancréas avancé. En avril 2013, l'Agence européenne des médicaments (AEM) a également accepté d'examiner une variation de type II concernant la demande actuelle d'autorisation de mise sur le marché pour l'ABRAXANE pour le traitement du cancer du pancréas avancé.

Les résultats présentés soutiennent les projets de Celgene de développement d'une étude de phase III de recherche sur l'activité de l'ABRAXANE en combinaison avec la gemcitabine dans le cadre du cancer du pancréas adjuvant.

À propos de l'étude MPACT

Lors de l'étude MPACT (Metastatic Pancreatic Adenocarcinoma Clinical Trial), une étude internationale randomisée en ouvert parrainée par Celgene, 861 patients atteints du cancer du pancréas métastatique ont été randomisés pour recevoir de l'ABRAXANE en combinaison avec la gemcitabine (125 mg/m2 suivi de 1 000 mg/m2 de gemcitabine, administrés toutes les semaines pendant 3 semaines, puis suivis d'une semaine de repos x2 au cours du 1er cycle de traitement (de 56 jours) et, à partir du 2è cycle de traitement, les premier, huitième et quinzième jours (cycle de 28 jours) ou la gemcitabine seule (1 000 mg/m2), administrée chaque semaine pendant 7 semaines, suivi d'une semaine de repos au cours du 1er cycle (cycle de 56 jours) et à partir du 2è cycle, les premier, huitième et quinzième jours (cycle de 28 jours). Le critère d'évaluation primaire pour l'étude était l'amélioration de la survie globale. Les critères d'évaluation secondaires étaient la survie sans progression et le taux de réponse global déterminés par une revue radiologique indépendante. Parmi les autres critères d'évaluation figuraient la survie sans progression et le taux de réponse global déterminés par l'investigateur, ainsi que la sécurité et la tolérabilité de la combinaison dans ce groupe de patients.

À propos du cancer du pancréas avancé

Le cancer du pancréas est la huitième cause principale de décès liés au cancer dans le monde et la quatrième cause principale de décès liés au cancer aux États-Unis. Le pancréas compte deux principaux types de cellules : l'exocrine et l'endocrine. Les tumeurs exocrines sont de loin le type de cancer du pancréas le plus courant, avec l'adénocarcinome représentant environ 95 % des cancers du pancréas. Pour toutes les étapes combinées du cancer du pancréas, le taux de survie globale de 5 ans est d'environ 6 %, ce qui est le taux de survie globale de 5 ans le plus faible de tous les cancers aux États-Unis. En Europe, le taux de survie enregistré est inférieur à 10 % après cinq années.

À propos d'ABRAXANE®

L'ABRAXANE est une forme de paclitaxel liée à l'albumine qui est fabriquée au moyen de la technologie brevetée nab® . L'ABRAXANE est formulé avec de l'albumine, une protéine humaine, et ne contient aucun solvant.

Aux États-Unis, l'ABRAXANE a initialement été approuvé en janvier 2005 pour le traitement du cancer du sein après l'échec d'une polychimiothérapie pour le traitement de la forme métastatique ou d'une rechute de la maladie dans les 6 mois suivant une chimiothérapie adjuvante. Un traitement antérieur devrait avoir inclus une anthracycline, sauf contre-indication clinique. L'ABRAXANE est également approuvé au Canada, en Inde, dans l'Union européenne/la Zone économique européenne (UE/ZEE), en Corée du Sud, en Chine, en Australie, au Bhoutan, aux Émirats arabes unis, au Népal, en Nouvelle-Zélande, au Japon, en Russie, au Sri Lanka et en Argentine pour le traitement du cancer du sein métastatique.

En octobre 2012, l'ABRAXANE a été approuvé par la Food and Drug Administration aux États-Unis en tant que traitement de première intention contre le cancer des poumons à grandes cellules avancé ou métastatique, en combinaison avec la carboplatine, chez les patients qui ne demandent pas de chirurgie curative ou de radiothérapie. L'ABRAXANE est également approuvé au Japon et en Argentine pour le traitement du cancer des poumons à grandes cellules.

L'ABRAXANE est actuellement à des étapes diverses d'étude pour le traitement potentiel des cancers suivants : mélanome, vessie, ovaires et des applications étendues pour les cancers du sein, des poumons et du pancréas.

Informations réglementaires pour l'ABRAXANE aux États-Unis

L'ABRAXANE® pour suspension injectable (particules de paclitaxel liées aux protéines pour suspension injectable) (liées à l'albumine) est indiqué pour le traitement du cancer du sein après un échec de polychimiothérapie de la forme métastatique ou une rechute de la maladie dans les 6 mois qui suivent une chimiothérapie adjuvante. Un traitement préalable devrait avoir inclus une anthracycline, sauf contre-indication clinique.

L'ABRAXANE est indiqué pour le traitement de première intention du cancer du poumon non à petites cellules localement avancé ou métastatique, en association avec le carboplatine, chez les patients pour qui une chirurgie curative ou une radiothérapie n'est pas possible.

Informations importantes de sécurité

MISE EN GARDE - NEUTROPÉNIE

    Ne pas administrer de traitement sous ABRAXANE à des patients qui présentent un nombre de neutrophiles de base inférieur à 1 500 cellules/mm3. Afin de surveiller l'élimination de moelle épinière, principalement la neutropénie, qui peut être grave et entraîner une infection, il est conseillé d'effectuer des hémogrammes périphériques fréquents sur tous les patients sous ABRAXANE
    Remarque : une forme d'albumine du paclitaxel pourrait substantiellement affecter les propriétés fonctionnelles d'un médicament par rapport à celles d'un médicament en solution. NE PAS REMPLACER PAR D'AUTRES FORMULATIONS OU EN COMPLÉMENT D'AUTRES FORMULATIONS DU PACLITAXEL

CONTRE-INDICATIONS

Nombre de neutrophiles

    L'ABRAXANE ne doit pas être utilisé chez des patients qui présentent un nombre de neutrophiles de base < 1 500 cellules/mm3

Hypersensibilité

    Les patients présentant une réaction d'hypersensibilité grave à l'ABRAXANE ne doivent pas reprendre le médicament

AVERTISSEMENTS ET PRÉCAUTIONS

Effets hématologiques

    L'élimination de la moelle épinière (principalement la neutropénie) dépend de la dose et constitue une toxicité limitant la posologie de l'ABRAXANE. Dans des études cliniques, il y a eu des cas de neutropénie de grade 3 ou 4 chez 34 % des patients atteints du cancer du sein métastatique et chez 47 % des patients atteints du cancer des poumons à grandes cellules
    Surveiller la myélotoxicité en effectuant fréquemment des hémogrammes, y compris avant le dosage le premier jour pour le cancer du sein métastatique et les premier, huitième et quinzième jours pour le cancer des poumons à grandes cellules
    Ne pas administrer l'ABRAXANE à des patients présentant un nombre absolu de neutrophiles de base inférieur à 1 500 cellules/mm3
    En cas de neutropénie grave (< 500 cellules/mm3 pendant 7 jours ou plus) en cours de traitement à l'ABRAXANE, réduire la dose d'ABRAXANE lors des prises ultérieures chez les patients atteints du cancer du sein métastatique ou du cancer des poumons à grandes cellules
    Chez les patients atteints du cancer du sein métastatique, reprendre le traitement sous ABRAXANE avec des cycles toutes les 3 semaines une fois que le nombre absolu de neutrophiles se rétablit à un niveau >1 500 cellules/mm3 et que les plaquettes sont > 100 000 cellules/mm3
    Chez les patients atteints du cancer des poumons à grandes cellules, reprendre le traitement si cela est recommandé, avec des doses réduites définitivement une fois par semaine d'ABRAXANE et toutes les trois semaines de carboplatine une fois que le nombre absolu de neutrophiles se rétablit à au moins 1 500 cellules/mm3 et que le nombre de plaquettes atteint au moins 100 000 cellules/mm3 le premier jour ou à un nombre absolu de neutrophiles d'au moins 500 cellules/mm3 et un nombre de plaquettes d'au moins 50 000 cellules/mm3 le huitième ou le quinzième jour du cycle

Système nerveux

    La neuropathie sensorielle dépend de la dose et du calendrier
    L'occurrence de neuropathie sensorielle de grade 1 ou 2 ne nécessite généralement pas de modification de la posologie
    Si une neuropathie sensorielle ≥ grade 3 se développe, le traitement doit être suspendu jusqu'à un retour au grade 1 ou 2 pour le cancer du sein métastatique ou ≤ grade 1 pour le cancer des poumons à grandes cellules, suivi d'une réduction du dosage pour tous les cycles de traitement suivants à l'ABRAXANE

Hypersensibilité

    Des réactions d'hypersensibilité graves et parfois fatales, notamment des réactions anaphylactiques, ont été signalées
    Les patients présentant une réaction d'hypersensibilité grave à l'ABRAXANE ne doivent pas reprendre ce médicament

Déficience hépatique

    Du fait que l'exposition et la toxicité du paclitaxel risquent d'augmenter avec une déficience hépatique, il faut être prudent lors de l'administration de l'ABRAXANE chez des patients présentant une déficience hépatique
    La dose de départ doit être réduite pour les patients présentant une déficience hépatique modérée à grave

Albumine (humaine)

    L'ABRAXANE contient de l'albumine (humaine), une substance dérivée du sang humain

Utilisation pendant la grossesse : catégorie D de grossesse

    L'ABRAXANE peut nuire au fœtus en cas d'administration à une femme enceinte
    Si ce médicament est utilisé en cours de grossesse ou si la patiente tombe enceinte en cours de traitement, la patiente doit être informée du danger potentiel pour le fœtus
    Les femmes en âge de procréer doivent être informées qu'il convient d'éviter toute grossesse lors du traitement sous ABRAXANE

Utilisation chez les patients hommes

    Il faut conseiller aux patients de sexe masculin de ne pas concevoir d'enfant en cours de traitement sous ABRAXANE

EFFETS INDÉSIRABLES

Étude randomisée sur le cancer du sein métastatique

    Les effets indésirables les plus courants (≥ 20 %) en monothérapie sous ABRAXANE par rapport à une injection de paclitaxel lors de l'étude du traitement contre le cancer du sein métastatique étaient respectivement : alopécie (90 %, 94 %), neutropénie (tous les cas 80 %, 82 % ; grave 9 %, 22 %), neuropathie sensorielle (tous symptômes 71 %, 56 % ; grave 10 %, 2 %), électrocardiogramme anormal (tous les patients 60 %, 52 % ; patients présentant une ligne de base normale 35 %, 30 %), fatigue/asthénie (ensemble des cas 47 %, 39 % ; grave 8 %, 3 %), myalgie/arthralgie (ensemble des cas 44 %, 49 % ; grave 8 %, 4 %), augmentation de l'aspartate aminotransférase (ensemble des cas 39 %, 32 %), augmentation des taux des phosphatases alcalines (ensemble des cas 36 %, 31 %), anémie (tous les cas 33 %, 25 % ; grave 1 %, < 1 %), nausées (ensemble des cas 30 %, 22 % ; graves 3 %, < 1 %), diarrhée (ensemble des cas 27 %, 15 % ; grave < 1 %, 1 %) et infections (24 %, 20 %)
    La neuropathie sensorielle était la cause de l'interruption de l'ABRAXANE chez 7/229 (3 %) des patients
    D'autres effets indésirables notables avec l'utilisation de l'ABRAXANE par rapport à l'injection de paclitaxel incluaient respectivement : vomissements (ensemble des cas 18 %, 10 % ; graves 4 %, 1 %), rétention hydrique (ensemble des cas 10 %, 8 % ; grave 0 %, <1 %) ; mucosite (ensemble des cas 7 %, 6 % ; grave <1 %, 0 %), dysfonctionnement hépatique (augmentations de la bilirubine 7 %, 7 %), réactions d'hypersensibilité (ensemble des cas 4 %, 12 % ; graves 0 %, 2 %), thrombocytopénie (ensemble des cas 2 %, 3 % ; grave <1 %, <1 %) et réactions au niveau du point d'injection (<1 %, 1 %). Des cas de déshydratation et de pyrexie ont également été signalés
    Des cas de dysfonctionnement rénal (ensemble des cas 11 %, grave 1 %) ont été signalés chez des patients traités sous ABRAXANE (n = 229)
    Chez tous les patients traités sous ABRAXANE (n = 366), des cas de perturbations oculaires/visuelles ont été signalés (ensemble des cas 13 % ; grave 1 %)
    De graves incidents cardiovasculaires éventuellement liés à la monothérapie à l'ABRAXANE se sont produits chez environ 3 % des patients. Ces incidents incluaient ischémie cardiaque/infarctus, douleurs thoraciques, arrêts cardiaques, tachycardie supraventriculaire, œdème, thrombose, thromboembolie pulmonaire, embolie pulmonaire et hypertension
    Des cas d'attaques cérébro-vasculaires et des accidents ischémiques transitoires ont été signalés

Étude sur le traitement du cancer des poumons à grandes cellules

    Les effets indésirables avec une différence ≥ 2 %, de grade 3 ou supérieur, avec l'utilisation de l'ABRAXANE en combinaison avec la carboplatine par rapport à l'utilisation du paclitaxel en injection en combinaison avec la carboplatine chez des patients atteints du cancer des poumons à grandes cellules étaient respectivement : anémie (28 %, 7 %) ; neutropénie (47 %, 58 %) ; thrombocytopénie (18 %, 9 %), neuropathie périphérique (3 %, 12 %) et œdème périphérique (0 %, <1 %)
    Les effets indésirables impliquant une différence ≥5 %, de grades 1 à 4, entre l'utilisation de l'ABRAXANE en combinaison avec la carboplatine et l'utilisation du paclitaxel en injection en combinaison avec la carboplatine chez les patients atteints du cancer des poumons à grandes cellules étaient respectivement : anémie (98 %, 91 %), neutropénie (85 %, 83 %), thrombocytopénie (68 %, 55 %), neuropathie périphérique (48 %, 64 %), œdème périphérique (10 %, 4 %) et épistaxis (7 %, 2 %)
    Les effets indésirables les plus courants (≥ 20 %) de l'ABRAXANE en combinaison avec la carboplatine pour les patients atteints du cancer des poumons à grandes cellules étaient : anémie, neutropénie, thrombocytopénie, alopécie, neuropathie périphérique, nausées et fatigue
    Les effets indésirables graves les plus courants au traitement sous ABRAXANE en combinaison avec la carboplatine pour les patients atteints du cancer des poumons à grandes cellules étaient l'anémie (4 %) et la pneumonie (3 %)
    Les effets indésirables les plus courants entraînant une interruption permanente de l'ABRAXANE étaient la neutropénie (3 %), la thrombocytopénie (3 %) et la neuropathie périphérique (1 %)
    Les effets indésirables les plus courants entraînant une réduction du dosage d'ABRAXANE étaient la neutropénie (24 %), la thrombocytopénie (13 %) et l'anémie (6 %)
    Les effets indésirables les plus courants entraînant une suspension ou un report du traitement sous ABRAXANE étaient la neutropénie (41 %), la thrombocytopénie (30 %) et l'anémie (16 %)
    Les effets indésirables courants (incidence ≥ 10 %) qui suivent ont été observés à une incidence similaire chez les patients sous ABRAXANE en combinaison avec la carboplatine et ceux sous paclitaxel en injection en combinaison avec la carboplatine : alopécie 56 %, nausées 27 %, fatigue 25 %, perte d'appétit 17 %, asthénie 16 %, constipation 16 %, diarrhée 15 %, vomissements 12 %, dyspnée 12 % et éruptions cutanées 10 % (les taux d'incidence concernent le groupe de traitement sous ABRAXANE en combinaison avec la carboplatine)

Expérience post-marketing avec l'ABRAXANE et d'autres formulations à base de paclitaxel

    Des réactions d'hypersensibilité grave et parfois fatale ont été signalées avec l'ABRAXANE. L'utilisation de l'ABRAXANE chez des patients présentant des antécédents d'hypersensibilité au paclitaxel en injection ou à l'albumine humaine n'a pas été étudiée
    Des cas de d'insuffisance cardiaque congestive et de dysfonctionnement du ventricule gauche avec un traitement sous ABRAXANE ont été signalés, principalement chez des individus présentant des antécédents cardiaques ou de prise de médicaments cardiotoxiques
    Des cas d'extravasation de l'ABRAXANE ont été signalés. Compte tenu des possibilités d'extravasation, il est conseillé de surveiller de près le point de perfusion de l'ABRAXANE afin de prévenir toute infiltration éventuelle lors de l'administration du médicament

INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES

    La prudence est de rigueur lorsqu'on administre l'ABRAXANE simultanément avec des médicaments connus pour inhiber ou induire le CYP2C8 ou le CYP3A4

UTILISATION CHEZ DES POPULATIONS SPÉCIFIQUES

Mères allaitantes

    On ne sait pas si le paclitaxel est excrété dans le lait humain. Étant donné que de nombreux médicaments sont excrétés dans le lait humain et à cause du risque d'effets secondaires graves chez les nourrissons, il convient d'interrompre l'allaitement ou le traitement, en tenant compte de l'importance du médicament pour la mère

Pédiatrie

    L'innocuité et l'efficacité de l'ABRAXANE chez les patients pédiatriques n'ont pas été évaluées

Gériatrie

    Aucune toxicité notablement plus fréquente n'a été relevée chez les patients ≥ 65 ans traités sous ABRAXANE pour le cancer du sein métastatique
    La myélosuppression, la neuropathie périphérique et l'arthralgie étaient plus fréquentes chez les patients de plus de 65 ans traités sous ABRAXANE en combinaison avec la carboplatine dans le cadre du cancer des poumons à grandes cellules

Insuffisance rénale

    L'utilisation de l'ABRAXANE n'a pas été étudiée chez les patients souffrant d'insuffisance rénale

DOSAGE ET ADMINISTRATION

    Il est conseillé d'ajuster la posologie pour les patients présentant une insuffisance hépatique modérée à grave et les patients présentant une neutropénie grave ou une neuropathie sensorielle grave en cours de traitement sous ABRAXANE
    Suspendre le traitement sous ABRAXANE si l'aspartate aminotransférase > 10 fois la limite supérieure de la normale ou si la bilirubine > 5 fois la limite supérieure de la normale
    Des réductions ou une interruption du dosage peuvent être nécessaires selon la gravité des toxicités hématologiques ou neurologiques
    Surveiller les patients de près

Veuillez consulter l'intégralité des informations posologiques, notamment les MISES EN GARDE, les CONTRE-INDICATIONS, les AVERTISSEMENTS ET PRÉCAUTIONS et les EFFETS INDÉSIRABLES figurant sur l'emballage, et veuillez visiterhttp://www.abraxane.com/docs/Abraxane_PrescribingInformation.pdf

À propos de Celgene

Celgene Corporation, basée à Summit dans l'État du New Jersey, est une société pharmaceutique internationale intégrée spécialisée dans la découverte, le développement et la commercialisation de traitements novateurs de lutte contre le cancer et les maladies inflammatoires au moyen de la régulation génique et protéinique.

Celgene International Sárl, située à Boudry en Suisse est une filiale en propriété exclusive et le siège international de Celgene Corporation.

Pour de plus amples informations, rendez-vous sur le site Internet de la société à l'adresse www.celgene.com.

Énoncés prospectifs

Le présent communiqué de presse contient des énoncés prospectifs, qui sont généralement des déclarations relatant des faits non historiques. Les énoncés prospectifs peuvent être identifiés par l'utilisation des termes « s'attend à », « anticipe », « pense », « envisage », « estime », « prévoit », « perspectives » et par l'emploi d'expressions similaires et du futur. Les énoncés prospectifs s'appuient sur les projets, estimations, suppositions et projections actuels de la direction et ne sont valables qu'à la date de leur formulation. Nous n'assumons aucune obligation de mise à jour d'un quelconque énoncé prospectif, que ce soit à la lumière de nouvelles informations ou d'événements futurs, sauf dans la mesure où la loi l'exige. Les énoncés prospectifs impliquent des risques et des incertitudes inhérents, dont la plupart sont difficilement prévisibles et qui sont généralement en dehors de notre contrôle. Les résultats ou issues réels peuvent différer sensiblement de ceux sous-entendus dans les énoncés prospectifs en raison de l'impact d'un certain nombre de facteurs. Bon nombre de ces facteurs sont évoqués plus en détails dans notre rapport annuel sur le formulaire 10-K et dans nos autres rapports déposés auprès de la SEC (la commission américaine de contrôle des opérations boursières).

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

Contacts

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Médias :

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