Monday, June 10, 2013

La U.S. Food and Drug Administration approuve le REVLIMID® (lénalidomide) pour le traitement des patients atteints de lymphome du manteau en rechute ou réfractaires


SUMMIT, New Jersey - Lundi 10 Juin 2013 [ME NewsWire]

(BUSINESS WIRE)--Celgene Corporation (NASDAQ: CELG) a annoncé aujourd'hui que la U.S. Food and Drug Administration (FDA) a approuvé la demande de nouvelle indication supplémentaire du REVLIMID® (lénalidomide) pour le traitement des patients atteints de lymphome du manteau dont la maladie a rechuté ou progressé après deux thérapies antérieures, dont l'une à base de bortezomib.

« Il reste un énorme besoin non satisfait chez les patients atteints de lymphome du manteau déjà traité, » a déclaré Andre Goy, M.D., M.S., Président, directeur et Chef du Service des Lymphomes au John Theurer Cancer Center du Hackensack University Medical Center et conseiller scientifique en chef et directeur de la recherche et de l'innovation chez Regional Cancer Care Associates, LLC. « L'approbation du lénalidomide offre une nouvelle option et la première thérapie orale dans ce domaine du lymphome. »

L'approbation était basée sur les résultats de l'étude MCL-001, un essai clinique ouvert multicentrique de phase II sur groupe unique évaluant le lénalidomide chez 134 patients atteints de lymphome du manteau ayant reçu un traitement antérieur au rituximab, au cyclophosphamide, avec un anthracycline (ou mitoxantrone) et au bortezomib seul ou combiné. Les patients devaient présenter une maladie réfractaire établie (définie comme étant sans réponse partielle ou supérieure lors du traitement à base de bortezomib ou d'un régime contenant du bortezomib), ou une maladie récidivante (définie comme progression en l'espace d'un an suivant le traitement au bortezomib ou un régime contenant du bortezomib). Les patients dont la clairance de la créatinine était ≥60 mL/min ont reçu une dose quotidienne unique de 25 mg de lénalidomide pendant 21 jours, tous les 28 jours. Ceux dont la clairance de la créatinine était ≥30 mL/min et <60 mL/min ont reçu une dose quotidienne unique de 10 mg de lénalidomide pendant 21 jours, tous les 28 jours.

Dans cette étude, le critère d'évaluation principal - le taux de réponse générale basé sur un examen des radiographies par un comité d'examen indépendant selon une version modifiée des critères de réponses selon l'International Workshop Lymphoma Response Criteria - était de 26 % (34 réponses sur 133) (95 % Intervalle de confiance 18,4; 33,9) avec un taux de réponse complète (Réponse complète/Réponse complète non confirmée) de 7 % (9 sur 133) (95 % intervalle de confiance 3,1; 12,5). La durée médiane de réponse était de 16,6 mois (95 % intervalle de confiance 7,7; 26,7).

REVLIMID, un analogue du thalidomide, est contre-indiqué au cours de la grossesse, et s'il est utilisé pendant la grossesse, il peut entraîner des malformations congénitales ou le décès de l'embryon ou du foetus. Ce médicament n'est disponible que dans le cadre d'un programme de distribution restreint appelé REVLIMID REMS™. Revlimid peut entraîner une neutropénie ou une thrombocytopénie importante. La thrombose veineuse profonde et l'embolie pulmonaire peuvent se produire chez des patients ayant été traités au REVLIMID. Des réactions allergiques, y compris des décès, comprenant l'hypersensibilité, l'angioedème, le syndrome de Stevens-Johnson et l'épidermolyse bulleuse toxique ont été signalées chez des patients traités au REVLIMID. Des syndromes de lyse tumorale, dont des décès, ont été relevés au cours du traitement au REVLIMID. Des poussées tumorales importantes se sont produites lors de l'utilisation expérimentale du REVLIMID pour le traitement de la leucémie lymphocytique et du lymphome. Des cas de défaillance hépatique, dont des décès, ont été observés chez des patients traités au REVLIMID en association avec le dexaméthasone. Une incidence plus élevée de malignité secondaire a été relevée dans des essais contrôlés sur des patients atteints de myélome multiple et traités au REVLIMID. Veuillez consulter les informations posologiques complètes, notamment l'encadré sur les MISES EN GARDE, les CONTRE-INDICATIONS, les MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS, ainsi que les EFFETS INDESIRABLES.

Les effets indésirables de grades 3 et 4 les plus courants signalés chez ≥5 % des patients étaient la neutropénie (43 %), la thrombocytopénie (28 %), l'anémie (11 %), la pneumonie (9 %), la fatigue (7 %), la leucopénie (7 %), la neutropénie fébrile (6 %), la diarrhée (6 %) et la dyspnée (6 %).

REVLIMID® (lénalidomide) est indiqué pour le traitement des patients atteints de lymphome du manteau dont la maladie a rechuté ou progressé après deux thérapies préalables, dont l'une à base de bortezomib.

Informations importantes de sécurité

MISE EN GARDE: TOXICITE EMBRYO-FOETALE, TOXICITE HEMATOLOGICQUE et THROMBOEMBOLIE VEINEUSE

TOXICITE EMBRYO-FOETALE

Ne pas utiliser REVLIMID au cours de la grossesse. Des anomalies des membres ont été signalées à la suite du traitement par lénalidomide, un analogue de la thalidomide, dans une étude développementale sur les singes. La thalidomide est un tératogène humain connu qui provoque de graves malformations congénitales susceptibles d'être fatales. La prise de lénalidomide en cours de grossesse peut provoquer des malformations congénitales, voire entraîner la mort du fœtus ou de l'embryon. Les femmes en âge de procréer doivent obtenir deux tests de grossesse négatifs avant de commencer un traitement par REVLIMID. Elles doivent utiliser deux formes de contraception ou s'abstenir en permanence de tout rapport hétérosexuel pendant le traitement au REVLIMID et pendant les quatre semaines qui suivent. Pour éviter l'exposition du fœtus ou de l'embryon au lénalidomide, REVLIMID n'est disponible que dans le cadre d'un programme de distribution restrictif spécifique appelé REVLIMID REMS™ (anciennement « RevAssist® »).

Des informations relatives au programme REVLIMID REMS™ sont disponibles sur le site www.celgeneriskmanagement.com ou en composant le numéro gratuit du fabricant: 1-888-423-5436.

TOXICITE HEMATOLOGIQUE (Neutropénie et thrombocytopénie)

REVLIMID peut provoquer une neutropénie et une thrombocytopénie graves. Un retard/réduction de dose a été requis pour quatre-vingts pour cent des patients souffrant de syndromes myélodysplasiques à délétion 5q au cours de l'étude principale. Un deuxième retard/réduction de dose a été requis pour trente-quatre pour cent des patients. Une toxicité hématologique de grade 3 ou 4 a été observée chez 80 % des patients participant à l'étude. Une numération globulaire complète hebdomadaire est requise chez les patients traités pour des syndromes myélodysplasiques à délétion 5q pendant les 8 premières semaines de la thérapie, et au moins une fois par mois par la suite. Une interruption et/ou réduction de dose peut être nécessaire chez certains patients. Certains patients peuvent nécessiter un apport de produits sanguins et/ou de facteurs de croissance.

THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE

REVLIMID présente un risque significativement accru et démontré de thrombose veineuse profonde (TVP) et d'embolie pulmonaire (EP) chez les patients atteints d'un myélome multiple traités par une polythérapie au REVLIMID et dexaméthasone. Il est recommandé aux patients et aux médecins de surveiller l'apparition de tout signe ou symptôme de thrombo-embolie. Les patients doivent être avertis de la nécessité de s'adresser à un médecin en cas d'apparition de symptômes tels qu'essoufflement, douleur thoracique ou apparition d'un œdème au niveau du bras ou de la jambe. L'effet de la prescription d'une thérapie prophylactique anticoagulante ou inhibant l'agrégation plaquettaire associée au REVLIMID afin d'atténuer le risque d'accident veineux thrombo-embolique n'est pas connu. La prudence est de mise avant l'adoption de mesures prophylactiques, et un examen préalable des facteurs de risque sous-jacents de chaque patient est requis.

CONTRE-INDICATIONS

Grossesse:

    REVLIMID peut être nocif pour le fœtus quand on l'administre à une femme enceinte. Le lénalidomide est contre-indiqué chez les femmes enceintes. En cas de prise pendant la grossesse ou si la patiente tombe enceinte pendant le traitement, elle doit être prévenue du risque potentiel encouru par le fœtus.

Réactions allergiques:

    REVLIMID est contre-indiqué chez les patients ayant montré une hypersensibilité (par ex. œdème de Quincke, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique) au lénalidomide.

MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS

Toxicité embryo-foetale:

    REVLIMID est un analogue de la thalidomide, un tératogène humain connu qui provoque des malformations congénitales chez le fœtus ou l'embryon, susceptibles d'être fatales. Une étude sur le développement embryofœtal réalisée chez des primates indique que le lénalidomide entraîne des malformations chez la progéniture des femelles singes ayant été traitées pendant la gestation. Celles-ci sont similaires aux malformations congénitales observées chez les humains à la suite d'une exposition à la thalidomide pendant la grossesse.
    Femmes en âge de procréer: il est recommandé aux patientes en âge de procréer d'éviter toute grossesse au moins 4 semaines avant d'entamer un traitement par REVLIMID, au cours du traitement, pendant les interruptions de doses et pendant au moins 4 semaines après la fin du traitement. Elles doivent s'engager à s'abstenir continuellement de tout rapport hétérosexuel ou à utiliser deux méthodes de contraception fiables à partir de 4 semaines avant le début du traitement par REVLIMID, au cours du traitement, pendant les interruptions de doses et pendant 4 semaines après la fin du traitement par REVLIMID. Deux tests de grossesse négatifs sont nécessaires avant de commencer le traitement.
    Patients hommes: il n'a pas été déterminé si le lénalidomide est présent dans le sperme des patients recevant ce médicament. Les hommes recevant REVLIMID doivent donc toujours utiliser un préservatif en latex pendant tout rapport sexuel avec une femme en âge de procréer, pendant le traitement par REVLIMID et pendant 28 jours après la fin de celui-ci, même s'ils ont subi une vasectomie réussie. Les patients hommes traités au REVLIMID ne doivent pas procéder aux dons de sperme.
    Don de sang: les patients ne doivent pas effectuer de don de sang au cours du traitement par REVLIMID et pendant un mois suivant la fin de celui-ci, car leur sang pourrait être donné à une femme enceinte dont le fœtus ne doit pas être exposé au REVLIMID

Le programme REVLIMID REMS

Compte tenu du risque encouru en cas d'exposition fœtale, REVLIMID n'est disponible que dans le cadre d'un programme de distribution restrictif spécifique appelé REVLIMID REMS (anciennement programme « RevAssist® »). Seuls les prescripteurs et pharmaciens enregistrés pour ce programme peuvent prescrire et délivrer le produit aux patients enregistrés et remplissant toutes les conditions de ce programme. Pour en savoir plus à propos du programme REVLIMID REMS, veuillez consulter le site www.celgeneriskmanagement.com ou composer le 1-888-423-5436.

Toxicité hématologique: REVLIMID peut provoquer une neutropénie et une thrombocytopénie graves. Une interruption et/ou réduction de dose peut être nécessaire chez certains patients. Lymphome du manteau: une numération globulaire complète est requise chaque semaine, pendant le premier cycle (28 jours), toutes les deux semaines au cours des cycles 2 à 4, puis mensuellement par la suite. Dans le cadre de l'étude portant sur le lymphome du manteau, une neutropénie de grades 3 et 4 a été relevée chez 43 % des patients, et une thrombocytopénie de grades 3 et 4 chez 28% d'entre eux.

Thrombose veineuse profonde: Des thrombo-embolies veineuses (principalement thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire) se sont produites chez des patients atteints de lymphome du manteau traités par une monothérapie au lénalidomide. On ignore si la thérapie prophylactique anticoagulante ou antiplaquettaire prescrite en association avec REVLIMID est capable de diminuer l'éventualité de survenance d'une thrombo-embolie. La décision de prendre des mesures prophylactiques doit être prise avec prudence, après évaluation des facteurs de risques sous-jacents présentés par le patient.

Réactions allergiques: Des œdèmes de Quincke et des réactions dermatologiques graves, notamment le syndrome de Stevens-Johnson (SJS) et la nécrolyse épidermique toxique (NET), ont été signalés. Ces événements peuvent être mortels. Les patients qui présentent des antécédents d'éruptions cutanées de grade 4 associées au traitement à la thalidomide ne doivent pas être traités au REVLIMID. L'interruption ou l'arrêt du traitement par REVLIMID doit être envisagé en cas d'éruptions cutanées de grades 2 et 3. Le traitement doit être interrompu en cas d'œdème de Quincke, d'éruptions cutanées de grade 4, de dermatose exfoliatrice ou bulleuse, ou si l'on soupçonne un SJS ou un TEN, et ne doit pas être redémarré, même si ces réactions disparaissent. Les capsules de REVLIMID contiennent du lactose. Les risques et les bienfaits liés à la poursuite du traitement par REVLIMID doivent être évalués pour les patients présentant une intolérance au lactose.

Syndrome de lyse tumorale: Des cas mortels de syndrome de lyse tumorale ont été signalés au cours du traitement par lénalidomide. Les patients présentant un risque de contracter le syndrome de lyse tumorale sont ceux ayant une charge tumorale élevée avant le traitement. Ces patients doivent être surveillés de près et des précautions particulières doivent être prises.

Réaction de flambée tumorale: Une réaction de flambée tumorale s'est produite pendant l'utilisation expérimentale du lénalidomide pour le traitement de la leucémie lymphocytaire chronique (LLC) et du lymphome. Elle se caractérise par un gonflement douloureux des ganglions lymphatiques, une température sub-fébrile, des douleurs et des éruptions cutanées. Le traitement de la LLC ou des lymphomes par lénalidomide en dehors d'un essai clinique encadré est déconseillé.

La surveillance et l'évaluation dans le cadre du dépistage de la réaction de flambée tumorale sont recommandées pour les patients atteints de lymphome du manteau. Il est possible que la flambée tumorale reproduise la progression de la maladie. Chez les patients atteints de la réaction de flambée tumorale de grade 3 ou 4, il est recommandé de suspendre le traitement au lénalidomide jusqu'à ce que la réaction de flambée tumorale atteigne au maximum le grade 1. Dans l'essai portant sur le lymphome du manteau, approximativement 10 % des sujets ont présenté une réaction de flambée tumorale - la gravité de tous les cas étant de grade 1 ou 2. Tous ces événements se sont produits au cours du cycle 1 et l'un des patients a de nouveau développé une réaction de flambée tumorale au cours du cycle 11. Le lénalidomide peut être prolongé chez les patients atteints de réaction de flambée tumorale de grades 1 et 2 sans interruption ni modification, à la discrétion du médecin. Les patients atteints de réaction de flambée tumorale de grade 1 ou 2 peuvent également être traités par corticostéroïdes, médicaments anti-inflammatoires non-stéroïdiens anti-inflammatoires et/ou analgésiques narcotiques pour la gestion des symptômes de la réaction de flambée tumorale. Les patients atteints de réaction de flambée tumorale de grade 3 ou 4 peuvent être traités pour la gestion des symptômes conformément aux orientations pour le traitement de la réaction de flambée tumorale de grades 1 et 2.

Hépatotoxicité: La défaillance hépatique, qui peut être mortelle, s'est produite chez des patients traités par lénalidomide en association avec la dexaméthasone. Le mécanisme d'hépatotoxicité induite par le médicament n'est pas connu. Une maladie virale du foie préexistante, un taux élevé d'enzymes hépatiques de base et un traitement concomitant peuvent constituer des facteurs de risque. Surveiller périodiquement les enzymes hépatiques. Le traitement au Revlimid doit être interrompu dès que le taux d'enzymes hépatiques augmente. Une fois que les niveaux retournent à leur valeur de base, il peut être envisagé de redémarrer le traitement à une dose inférieure.

Autres malignités principales: les patients atteints de MM traités au lénalidomide lors des études, notamment melphalan et par transplantation de cellules souches, présentaient une incidence d'autres malignités principales élevées, notamment de leucémie aiguë myéloblastique (LAM) et de lymphome hodgkinien, en comparaison avec les patients des groupes de contrôle qui ont reçu un traitement similaire, mais sans lénalidomide. Surveiller les patients en termes de développement de malignités secondaires. Tenir compte de l'avantage potentiel du lénalidomide et du risque de malignités secondaires lorsqu'un traitement au lénalidomide est envisagé.

REACTIONS INDESIRABLES

Lymphome du manteau

    Les événements indésirables de grades 3 et 4 signalés chez ≥ 5% des patients traités par REVLIMID dans le cadre de l'essai portant sur le lymphome du manteau (N=134) incluaient la neutropénie (43 %), la thrombocytopénie (28 %), l'anémie (11 %), la pneumonie (9 %), la leucopénie (7 %), la fatigue (7 %), la diarrhée (6 %), la dyspnée (6 %) et la neutropénie fébrile (6 %)
    Parmi les événements indésirables graves signalés chez ≥2 patients traités par monothérapie à base de REVLIMID pour le lymphome du manteau figuraient notamment la broncho-pneumopathie chronique obstructive, la clostridium difficile, la septicémie, le carcinome basocellulaire et la tachycardie supraventriculaire
    Parmi les événements indésirables signalés chez ≥15 % des patients traités par REVLIMID dans l'essai portant sur le lymphome du manteau figuraient la neutropénie (49 %), la thrombocytopénie (36 %), la fatigue (34 %), l'anémie (31 %), la diarrhée (31 %), la nausée (30 %), la toux (28 %), la pyrexie (23 %), les éruptions cutanées (22 %), la dyspnée (18 %), le prurit(17 %), les œdèmes périphériques (16%), la constipation (16 %) et la leucopénie (15 %)
    Les événements indésirables s'étant produits chez les patients traités par REVLIMID dans le cadre de l'essai portant sur le lymphome du manteau ont abouti à au moins une interruption de dose chez 76 (57 %) patients, à au moins une réduction de dose chez 51 (38 %) des patients et à un arrêt du traitement chez 26 (19 %) patients.

INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES

Il est conseillé de surveiller régulièrement les niveaux plasmatiques de digoxine, conformément au jugement clinique et selon la pratique clinique standard, chez des patients recevant ce médicament en cours d'administration du REVLIMID.

UTILISATION CHEZ DES POPULATIONS SPECIFIQUES

Grossesse: si la grossesse se produit au cours du traitement, celui-ci doit être immédiatement interrompu. Dans ces conditions, orienter le patient vers un obstétricien/gynécologue possédant une expérience dans le domaine de la toxicité reproductive, en vue d'un examen approfondi et d'autres conseils. Toute suspicion d'exposition fœtale au REVLIMID doit être signalée auprès de la FDA via le programme MedWatch au 1-800-332-1088, et également auprès de Celgene Corporation au 1-888-423-5436.

Mères allaitantes: On ignore si le REVLIMID est excrété dans le lait humain. Du fait du risque d'effets indésirables chez les enfants allaités et étant donné que de nombreux médicaments sont excrétés dans le lait maternel, il faut décider de l'arrêt du médicament ou de l'allaitement, en tenant compte de l'importance du médicament pour la mère.

Utilisation pédiatrique: L'innocuité et l'efficacité de ce médicament chez les patients pédiatriques âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies.

Utilisation gériatrique: Les patients âgés étant davantage sujets aux insuffisances rénales, la posologie doit faire l'objet d'une attention particulière et la fonction rénale doit être surveillée.

Insuffisance rénale: REVLIMID étant principalement excrétée sous forme non modifiée par voie rénale, il est recommandé d'adapter la dose initiale de REVLIMID afin d'obtenir une exposition appropriée au médicament chez les patients atteints d'une insuffisance rénale modérée (CLcr 30-60 mL/min) ou grave (CLcr < 30 ml/min) ainsi que chez les patients sous dialyse.

Veuillez consulter l'intégralité des informations de prescription, notamment les encadrés contenant les AVERTISSEMENTS, les CONTRE-INDICATIONS, les AVERTISSEMENTS ET MISES EN GARDE, ainsi que les EFFETS INDÉSIRABLES.

A propos du lymphome à cellules du manteau

Le lymphome à cellules du manteau (LCM) est un rare sous-type de lymphome non hodgkinien qui se produit chez < 10 % des patients atteints de lymphome non hodgkinien.1-4 Le lymphome à cellules du manteau se caractérise par une croissance incontrôlée des lymphocytes B transformés qui s'accumulent sur le bord externe (dans la zone du manteau par exemple) d'un follicule d'un ganglion lymphatique.2,5 Ces cellules malignes peuvent se propager, via le sang ou le système lymphatique, dans d'autres zones du corps et développer une maladie extraganglionnaire dans la rate, la moelle osseuse, le foie ou l'appareil gastro-intestinal.

À propos de Celgene

Celgene Corporation, dont le siège se trouve à Summit, dans le New Jersey, est une société pharmaceutique internationale intégrée spécialisée dans la découverte, le développement et la commercialisation de traitements novateurs de lutte contre le cancer et les maladies inflammatoires au moyen de la régulation génique et protéinique. Pour de plus amples informations, veuillez consulter le site de la société à l'adresse www.celgene.com.

Énoncés prospectifs

Le présent communiqué de presse renferme des énoncés prospectifs qui ne constituent pas des faits historiques. Ces énoncés prospectifs peuvent être identifiés par les mots « table sur », « anticipe », « pense », « prévoit », « estime », « envisage », « a l'intention de », « s'attend à » et d'autres expressions similaires. Ces énoncés prospectifs sont fondés sur les prévisions, estimations, projections et hypothèses actuelles de la direction, et ne sont valables qu'à la date du présent communiqué. Nous n'assumons aucune obligation d'actualiser ces énoncés prospectifs, que ce soit en raison de nouvelles informations ou d'événements futurs, sauf si la loi l'exige. Ces énoncés prospectifs impliquent des incertitudes et des risques inhérents dont la plupart sont difficiles à prévoir et échappent généralement à notre contrôle. Les résultats réels peuvent être sensiblement différents de ceux sous-entendus dans ces énoncés prospectifs en raison de l'impact d'un certain nombre de facteurs importants, notamment ceux évoqués plus en détail dans notre rapport annuel sur formulaire 10-K et dans les autres rapports déposés auprès de la SEC (la commission américaine de contrôle des opérations boursières).

Références

1. A clinical evaluation of the International Lymphoma Study Group classification of non-Hodgkin's lymphoma. The Non-Hodgkin's Lymphoma Classification Project. Blood. 1997; 89:3909-3918.

2. Goy A, Kahl B. Mantle cell lymphoma: the promise of new treatment options. Crit Rev Oncol Hematol. 2011; 80:69-86.

3. Turner JJ, Hughes AM, Kricker A, et al. WHO non-Hodgkin's lymphoma classification by criterion-based report review followed by targeted pathology review: an effective strategy for epidemiology studies. Cancer Epidemiol Biomarkers Prev. 2005; 14:2213-2219.

4. Zhou Y, Wang H, Fang W, et al. Incidence trends of mantle cell lymphoma in the United States between 1992 and 2004. Cancer. 2008; 113:791-798.

5. Armitage JO, Weisenburger DD. New approach to classifying non-Hodgkin's lymphomas: clinical features of the major histologic subtypes. Non-Hodgkin’s Lymphoma Classification Project. Journal of Clinical Oncology. 1998; 8:2780-2795

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

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