Thursday, January 31, 2013

Une Etude De MasterCard Devoile Le Potentiel De Croissance Economique Des Villes Africaines

Parmi 19 villes, Accra, Lusaka et Luanda offre le potentiel de croissance le plus élevé en Afrique sub-saharienne


JOHANNESBURG - Jeudi 31 Janvier 2013 [ME NewsWire]

Pour diffuser  cette information sur Twitter, veuillez copiez et collez #MasterCard Index reveals African cities with greatest potential for growth http://bit.ly/14lmoWI

(BUSINESS WIRE)—Accra, Lusaka et Luanda, les capitales du Ghana, de la Zambie et de l’Angola respectivement, ont été reconnues en tant que villes de l’Afrique Sub-saharienne ayant le potentiel de croissance le plus élevé pour les cinq prochaines années, selon l’Indice de Croissance des Villes Africaines de MasterCard. Au moment où l’ensemble du continent africain avec sa population de plus d’un milliard de personnes est en train de passer par une transformation fondamentale, ce nouvel indice  met en lumière  les facteurs économiques et humains qui seront les moteurs de la croissance urbaine sur les cinq prochaines années.

L’Indice  élaboré au nom de MasterCard par le professeur George Angelopulo de l’Université de l’Afrique du Sud(UNISA), a été lancé aujourd’hui à l’occasion de la deuxième édition du « Africa Knowledge Forum » organisé par MasterCard à Johannesburg et qui rassemble des leaders  des milieux académiques, des affaires et du secteur gouvernemental. Le Forum explore le rôle des villes dans toute l’Afrique qui gagne d’importance en tant que moteur de croissance nationale et régionale ainsi que  leur besoin d’atteindre  un niveau international afin d’attirer les investissements étrangers aussi bien que  urgents de gérer leurs ressources naturelles et humaines d’une manière plus efficace durant leur croissance.

L’indice  de Croissance des Villes Africaines de MasterCard a été développé au cours du dernier trimestre de 2012 et a analysé 19 villes en Afrique Sub-saharienne, les classant selon leur potentiel de croissance entre 2012 et 2017. Les classements de ce dernier  ont été développés en se basant sur des données historiques et projetées publiées sur des facteurs typiques qui influencent les taux de croissance des villes comme : les données économiques, les niveaux de gouvernance, les facteurs relatifs au développement de l’infrastructure et humain ainsi que les niveaux de croissance de la population.

Sur les 19 villes faisant objet de la recherché, Accra, la  capitale du Ghana a été classée comme ayant le potentiel de croissance le plus élevé, suivie par Lusaka et Luanda qui ont été identifiées comme ayant un potentiel de croissance moyennement élevé.

Le professeur Angelopulo a déclaré, « parmi  les  raisons qui se tiennent derrière l’émergence d’Accra en tant que ville à forte croissance est l’augmentation du produit intérieur brut(PIB) par habitant sur les trois dernières années, la croissance prévue de sa population et de la consommation des ménages, son environnement rigoureusement  règlementé  et la facilité  de mener des affaires dans cette ville, par comparaison avec d’autres villes africaines ».

Alors que plusieurs de ces villes plus larges et plus organisées  offrent une opportunité de croissance potentielle, d’autres villes de moindre importance, sont entrain  petit à petit de se construire  comme ayant un potentiel de croissance encore plus élevé. Cela est dû en premier lieu aux taux  élevés des facteurs de accélérateurs de croissance  qui comprennent la santé, l’éducation, la gouvernance, le développement de l’infrastructure et la facilité de mener d’investissement  dans ces villes.

Johannesburg, en plus d’être  une ville à forte puissance économique en Afrique, elle a remporté des scores moins élevés   dans certaines catégories  en raison de  perspectives de croissance plus faible, imputables à sa maturité  par rapport aux autres villes africaines. Par exemple, la croissance prévue de la classe moyenne est plus élevée pour   des villes comme Accra et Luanda  par rapport à  Johannesburg, pour qui  la classe moyenne est en croissance depuis le changement de gouvernement en 1994.

Michael Miebach, président de MasterCard au Moyen Orient et en Afrique a expliqué  les raisons qui se tiennent derrière la décision de la compagnie pour  développer ce nouveau indice spécialement pour l’Afrique et a  déclaré, «l’Afrique est une région où la ligne de démarcation entre le monde développé et celui en développement est en train de disparaitre en raison de divers  facteurs  d’ordre économique, démographique et technologique. La majorité de ces facteurs ont été associés à l’urbanisation croissante du continent. En conséquence, comprendre le potentiel de croissance sur le long terme des villes africaines et la croissance des consommateurs urbains en Afrique qui en résulte, n’ont jamais suscité  autant d’importance.

Miebach a ajouté, « nous nous engageons à comprendre les besoins et les défis auxquels les consommateurs, les entreprises ainsi que  les institutions financières font face du moment que nous collaborons avec des parties prenantes localespour permettre une  croissance économique grâce à l’adoption croissante des paiements électroniques. Les pays  africaines ont pris l’initiative d’aller  vers un monde où les opérations de paiements se font sans espècesqui est également un monde d’une plus grande inclusion financière  et autonomie économique ».

Il a souligné que selon le Programme des Nations Unies pour les Établissements Humains, la population africaine est censée triplée d’ici 2050 pour atteindre 1.23 milliard(par comparaison avec 395 millions en 2009), une date à laquelle 60 pour cent de tous les africains habiteront dans des villes ou des  zones urbaines.

Miebach a ajouté, “le développement de l’urbanisation, à laquelle s’ajoute le fait que le centre de gravité économique global se tourne vers des marchés émergeants dynamiques comme ceux rencontrés en Afrique, indiquent que les villes du continent joueront un rôle beaucoup plus important en stimulant la croissance économique de leurs pays respectifs ».

Harare (Zimbabwe), Kano (Nigéria), Abidjan (Côte d'Ivoire), et Khartoum (Soudan), ont été considérées comme ayant le potentiel de croissance le moins élevé parmi les 19 villes faisant l’objet de cette étude.

Bien que ces villes disposent de bons résultats dans certaines catégories comme l’indice-santé général  et les niveaux d’investissements étrangers directs, leur potentiel de croissance a subi l’incidence défavorable des mauvais  résultats  dans des domaines comme les environnements politiques et règlementaires, leur croissance économique  moins élevée et les défis d’y investir.

Le professeur Angelopulo conclut, “un des principaux défis économiques et sociaux de l’Afrique est  la capacité de ces villes à attirer des investissements étrangers importants en étant concurrentielles au niveau mondial, en faisant office d’aimants pour l’investissement et la croissance, des pôles d’innovation et surtout en développant des environnements d’affaires attrayants  et prospères».

Méthodologie

L’indice de Croissance des Villes Africaines de MasterCard a été élaboré à partir d’un éventail de données vérifiées sur des variables de la croissance économique urbaine. L’indice utilise les données historiques couvrant la période allant de 2009 à 2011  sur :

    la croissance du PIB par Habitant (Canback Danglar)
    La croissance de la dépense de consommation des ménages (Canbak Danglar)
    Des facteurs relatifs à la gouvernance (Banque Mondiale, Indicateurs Mondiaux de la Gouvernance) dont, la stabilité économique et l’absence de la violence, l’efficacité du gouvernement, la qualité réglementaire, la participation et la transparence, l’état de droit et le contrôle de la corruption.
    Mener des affaires (Banque Mondiale)
    La Croissance de la population urbaine (Canback Danglar)
    L’urbanisation nationale (Banque Mondiale, Indicateurs Mondiaux de la Gouvernance)
    La croissance des ménages de  classe moyenne (Canback Danglar).

De plus, l’Indice utilise des données projetées pour les cinq années allant de 2012 à 2017 concernant :

    La croissance du PIB par Habitant (Canback Danglar)
    La croissance de la dépense de consommation des ménages
    (Canbak Danglar)
    L’Indice du Développement Humain des Nations Unies(NU)— y compris la santé et l’éducation
    Les facteurs de développement de l’infrastructure (Banque Mondiale, Indicateurs Mondiaux de la Gouvernance) y compris la formation brute de capital fixe par rapport  du PIB, l’accès à l’eau, à l’électricité et à l’assainissement
    Les abonnements de téléphonie  mobile(UIT)
    Les facteurs relatifs aux voyageurs entrant (MasterCard Global Cities Project) y compris le nombre d’arrivées des touristes internationaux non-résidents et leurs dépenses.

Les villes ont été choisies pour représenter toutes les régions de l’Afrique Sub-saharienne. Le groupe n’est pas exhaustif et des villes supplémentaires sont censées être ajoutées dans des mises à jour futures de la recherche. Les villes et leur classement ont été comme suit :
                                                                       

1.
         

Accra
         

Ghana
                     

11.
         

Cape Town
         

Afrique du Sud

2.
         

Lusaka
         

Zambie
                     

12.
         

Mombasa
         

Kenya

3.
         

Luanda
         

Angola
                     

13.
         

Lagos
         

Nigéria

4.
         

Dar es Salaam
         

Tanzanie
                     

14.
         

Abuja
         

Nigéria

5.
         

Addis Ababa
         

Ethiopie
                     

15.
         

Dakar
         

Sénégal

6.
         

Nairobi
         

Kenya
                     

16.
         

Harare
         

Zimbabwe

7.
         

Kampala
         

Uganda
                     

17.
         

Kano
         

Nigéria

8.
         

Johannesburg
         

Afrique du Sud
                     

18.
         

Abidjan
         

Côte d'Ivoire

9.
         

Kinshasa
         

RDC
                     

19.
         

Khartoum
         

Soudan

10.
         

Durban
         

Afrique du Sud
                                             
                                                                       

L’évaluation a été effectuée selon une procédure de cinq étapes :

1
         

Les variables de la croissance économique de la ville ont été converties à une échelle commune de 100 points.

2
         

Les variables ont été pondérées pour souligner leur contribution à la croissance.

3
         

Les variables ont été regroupées en utilisant  la moyenne géométrique de l’indice Potgieter-Angelopulo

http://www.potgieter.org/doku.php?id=mv_index

4.
         

Les résultats ont été présentés en deux dimensions – des indicateurs différés (historiques) d’un côté et des indicateurs avancés (prévu) de l’autre côté.

5.
         

Les résultats dimensionnels ont été consolidés et les données ont été utilisées pour le classement final des villes.

Le Professeur George Angelopulo, l’Université de l’Afrique du Sud

Le professeur George Angelopulo est affilié à l’Université de l’Afrique du Sud et au CENTRUM Católica, le centre d’affaire de la « Pontificia Universidad Católica del Perú ». Il développe et met en œuvre des diagnostiques pour les entreprises ; De plus, il a publié dans des revues scientifiques spécialisées, il a produit des œuvres universitaires  adoptées partout en Afrique du Sud et il est l’auteur de plusieurs livres.

MasterCard et sa série des projets de recherche

La série MasterCard Worldwide Index en Asie/Pacifique, Moyen-Orient et Afrique comprend le «  MasterCard Worldwide Index » sur la confiance des ménages à long terme, mais aussi le « MasterCard Worldwide Index  of Consumer Confidence » relatif à la confiance des consommateurs ainsi que des indices  relatifs au développement  de la femme(Worldwide Index of Women’s Advancement), l’achat en ligne et les dépenses ethniques (Online Shopping and Ethical Spending), la culture financière(Index of Financial Literacy) et l’indice des «Global Destination Cities ».

En plus des indices, les études de MasterCard comprennent également une série d'enquêtes sur les consommateurs, y compris une série sur  les priorités d'achat des consommateurs (couvrant le voyage, l’alimentation et loisirs, l’éducation, la gestion de l'argent, le luxe et les achats généraux).

MasterCard publie également des rapports introspectifs « Insight » qui offrent une analyse des dynamiques d’affaires, des politiques financières et des activités réglementaires dans les régions de l’Asie Pacifique, le Moyen Orient et l’Afrique. Plus de 80 rapports « Insight » ont été publiés depuis 2004.

A Propos de MasterCard

MasterCard (NYSE: MA), www.mastercard.com, est une société internationale de paiements et de technologie. Elle exploite le réseau de traitement de paiements le plus rapide au monde, reliant les consommateurs, les institutions financières, les commerçants, les gouvernements et les entreprises dans plus de 210 pays. Les produits et solutions de MasterCard facilitent les activités commerciales au quotidien – comme les achats, les voyages, la gestion d'une entreprise et des finances – et les rendent plus sûres et plus efficaces pour tout le monde. Suivez-nous sur Twitter @MasterCardNews, joignez-vous à la discussion sur le blog  Cashless Conversations Blog et abonnez-vous pour recevoir les dernières nouvelles.

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

Contacts

Tribeca Public Relations

Geraldine Trennery / Cian Mac Eochaidh

mastercard@tribecapr.co.za

+27 11 208 5500



ou

MasterCard au Moyen Orient et en Afrique

Sami Lahoud

sami_lahoud@mastercard.com

+971 56 216 9273







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